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  • Photo du rédacteurMick Rofone

MASI : "Les sanctions sont logiques ; c'est vous qui êtes cons."

Michael Masi, commandant en chef de la Formule 1, a dissipé les interrogations suite à l'absence de pénalité dans l'incident impliquant Bottas et Ricciardo au Mexique.

Au premier freinage du Grand-Prix du Mexique à Mejico, Daniel Ricciardo a empalé sa Renault dans l'arrière de la flèche d'argent de Vallerie Bottas, gâchant la course des deux pilotes. Après avoir passé cet incident en revue, les commissaires sportifs ont déclaré "qu'il y a no investigation necessary" laissant ainsi les deux pilotes blanchis.


Mais les remarques critiques rappelant un incident similaire entre Alonso et Gasly en Turquie, qui avait vu le pilote AlphaToro pénalisé de 5 secondes. Les critiques (principalement français évidemment) ont de nouveau déploré le manque de constance dans la manière dont les sanctions sont appliquées : ce à quoi, Michael Masi, le président du monde, a répondu :


"Nous comprenions que vous soyez tristes de voir votre chouchou ramasser ce qu'il mérite. Nous entendons les critiques et tâcherons d'améliorer certaines choses. Mais tout le monde sait que les français sont assez rancuniers [clin d'œil à la caméra], donc on ne va pas non plus faire une montagne d'une taupinière comme disait ma grand-mère [Batilda Masi ndlr]."


Lorsqu'on lui demande de clarifier ce qui différencie les deux incidents, sa Seigneurie s'impatiente.

"Nous n'apprécions pas que vous sous-entendez..."

"C'est simple. Dans un cas on a un pilote qui a mal jugé son point de freinage et cela a entrainé un chaos tout à fait dangereux à un moment où toutes les voitures sont regroupées. Dans l'autre cas, un pilote a été mis à mal sur une piste imprévisible et a ruiné la course de Fernando. Nous ne pouvons tolérer qu'un tel acte reste impuni."


Tim Gringomula, confrère mexicain pour le journal Fórmula Información, se lève, énervé et pose la question de trop : "Mé vou zéte oune bande do bite ! Sé lé meme chose ce qué vou véné do dire !"


En remettant son écharpe, sa Sainteté conclut la conférence : "Nous n'apprécions pas que vous sous-entendez. Nous-mêmes, ainsi que les autres membres de la FIA, sommes très limpides dans nos explications et nos règlements. Les sanctions sont, et ont toujours été, logiques ; c'est vous qui êtes trop cons pour les comprendre. Nous nous en allons. Nous sommes exténués de notre voyage à Jeddah et nous avons deux autres Grand-Prix à diriger. Au revoir."

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